Jean RENAULT (1730-v.1794) et Françoise SIMON

 

Jean RENAULT, né le 26 mai 1730 [cf. acte],  se marie à La Malhoure le 4 février 1755 à Françoise SIMON [cf. acte]

 

Il décède après 1794, à une date non encore connue.

 

Françoise SIMON, sa femme, est la fille de Mathurin SIMON (1694-1773) et de Julienne MORDEL (1695-1769) résidant également à La Malhoure.

 

Le couple aura 12 enfants au domicile du Grand Clos, dont 8 filles et 4 garçons. Quatre d'entre eux, soit un tiers, décèderont en bas-âge :

 

  • Françoise Julienne, née le 18 février 1756 et décédée à l'âge de 6 mois 
  • Mathurine, le 18 mai 1757
  • François (dont nous descendons), le 2 novembre 1758
  • Jeanne, le 5 mars 1760
  • Anne, le 29 décembre 1761
  • Marie Françoise, le 24 juillet 1763 et décédée à l'âge de 3 mois
  • Marie Anne, le 29 décembre 1766
  • Mathurin Jan, le 7 août 1769
  • Françoise, le 12 avril 1771
  • Jean François, le 7 février 1773
  • Claude Charlotte, le 20 septembre 1776 et décédée à l'âge de 14 mois
  • Pierre, le 5 avril 1780

 

La démographie locale connaît durant ce siècle de fortes variations, essentiellement dues à de courtes mais violentes épidémies qui parcourent la campagne du Mené.

 

L’épidémie de 1758, particulièrement meurtrière, est la mieux connue.

Le recteur du Gouray, paroisse située non loin de La Malhoure, précise que « le mal prend par un froid et tremblement dans tout le corps, ils ont ensuite le visage allumé, quelques uns ont des vomissements et les autres le cours du ventre et au bout de quelques jours de la maladie, il leur sort des pustules cutanées autrement dit du pourpre, partout sur la peau »[1].

Près de 10 % de la population totale du District de Broöns périt dans cette terrible épidémie.

Celle-ci sera suivie d’une autre en 1773 et 1774, presque aussi meurtrière, qui frappera jusqu’à 1 300 personnes en même temps.

Selon le Sénéchal de Plénée[2], « Les malheureux mourraient étendus sur la paille ou la fougère ou couchés pêle-mêle sans distinction de sexe jusqu’au nombre de quatre ou cinq dans le seul lit qu’il y eût dans la maison ».



[1] in Yves-Marie ROUAT, Le pays de Broons pendant la Révolution, éd. Terroir de Broons, 1989.

[2] in Yves-Marie ROUAT, op.cité.

Mise à jour : décembre 2020

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