Entretien avec nos ancêtres

 

 

Jeanne Marie Brouté

(Plénée-Jugon, 1837 - Plédéliac 1903)

 

L'entretien avec Jeanne Marie Brouté a lieu chez elle à Plédéliac en 1903, non loin des tours médiévales du château de la Hunaudaye et de la profonde forêt de chênes et de hêtres qui les entoure.

 

L'entretien s'est déroulé en gallo et a été traduit en français.

 

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Moi :  Bonjour Jeanne Marie, c'est agréable  de nous rencontrer à quelques centaines de mètres des ruines d'un château-fort. Même si elles sont aujourd'hui à l'abandon, on imagine que leur romantisme pourrait un jour susciter un certain attrait pour les visiteurs.

 

Jeanne Marie : Ces ruines ont longtemps inquiété les habitants de Plédéliac. Même si elles ont généreusement pourvu la population en pierres de toutes sortes pour édifier les fermes et les villages, elles respirent toujours la mémoire menaçante de la famille de Tournemine qui les a faites édifier. 

 

J'imagine le travail forcé des populations du Moyen-Âge pour parvenir à élever une pareille construction au flan de la vallée de l'Arguenon.

 

Tu vois, Jean-Marie, pour moi ces ruines symbolisent bien ce qui a été et ce qui est désormais pour moi : un passé robuste et opiniâtre, puis une fin de vie misérable.

 

Pourquoi dis-tu cela ?

 

J'ai 66 ans, et la vie ne m'a pas épargnée. A l'image de ce vieux château, j'ai été solide mais aujourd'hui mes forces me quittent.

 

Parle-moi précisément de cette robustesse. Tu n'as pas toujours vécu ici ?

 

Ah non en effet, je ne viens pas du tout de Plédéliac. Cela fait une trentaine d'années que je vis ici en exil avec deux de mes enfants, François et Victorine, après avoir dû quitter à regret la ferme du Grand Clos à La Malhoure où ils sont nés.

 

De la robustesse et de la force, il m'en a fallu, assurément.

 

Tu es originaire de La Malhoure ?

 

Non, pas plus, mais j'y ai vécu longtemps. Je suis née à Plénée [actuellement Plénée-Jugon] en mars 1837, dans une famille pauvre. Mes parents tenaient une ferme qu'ils louaient.


J'étais fille unique, mais j'avais plusieurs cousins et cousines qui vivaient non loin, également à Plénée. J'ai juste un jour de plus que ma cousine Jacquemine, si bien que mon père s'est rendu deux fois de suite à la mairie, une première fois pour déclarer ma naissance et le lendemain comme témoin de la naissance de sa nièce !

 

J'ai à peine connu ma mère, qui est morte quand j'avais cinq ans. Elle n'avait que trente ans, et peut-être sa santé fragile ne lui a-t-elle pas permis de me donner des frères et sœurs...

 

A l'époque, on ne pouvait pas tenir une ferme tout seul. Je l'appris plus tard, nous en reparlerons peut-être. Mon père se remaria lorsque j'avais dix ans. Entre cinq et dix ans, il m'avait placée dans la famille.

 

Tu es restée vivre à Plénée ?

 

Oui, j'ai habité chez mon père et ma belle-mère jusqu'à mon mariage. Les affaires ne marchaient pas fort, mon père était devenu journalier : il proposait ses services à la journée, mais ne ramenait peut-être pas tout à la maison. Par la suite, il partit à Rouillac. C'est là-bas, m'a-t-on dit, qu'il est décédé.

 

A l'âge de dix-huit ans, j'ai fait la rencontre de François Renaud. Il avait quinze ans de plus que moi et tenait une belle ferme à La Malhoure. Il cherchait une épouse pour l'aider dans son travail.

La ferme du Grand Clos n'était pas immense, mais elle suffisait bien. François me disait que ça faisait près de deux siècles que les Renaud étaient là, de génération en génération, et que la famille avait bien prospéré.

 

Après avoir eu l'autorisation de mon père, nous nous sommes mariés en 1855 à Plénée : l'usage était que le mariage se déroule toujours dans la commune où habitait l'épouse. Aussitôt mariée, je me suis installée au Grand Clos.

 

En effet, François était le frère de mon arrière-grand-père Joseph. Il se disait  que cette ferme était depuis longtemps le "foyer" familial. Comment s'est passée ton arrivée à La Malhoure ?

 

François ne m'avait pas menti, il y avait du monde au Grand Clos ! Au bas mot six ou sept personnes : les plus anciens, mes beaux-parents Jean Renaud et Françoise Hercouët. Et puis la mère de Françoise, qui était veuve depuis 1830 et qui habitait là aussi.

 

En plus de François et de ses parents, il fallait aussi compter à la ferme sur la présence plusieurs frères et sœurs : Louise, Mathurin, Pierre, Joseph, Jeanne... Et dans le bourg habitait Emilie Renaud, qui avait quitté la ferme à l'occasion de son mariage.

 

J'ai été très bien accueillie, et cela m'a énormément plu d'arriver dans une ferme vivante et bien tenue.

 

Joseph était encore présent au Grand clos quand tu es arrivée ?

 

Je n'ai fait la connaissance de Joseph, dont tu m'apprends qu'il sera ton arrière-grand-père, que plus tard. Lorsque je suis arrivée à La Malhoure en 1855, il était absent et hélas bien loin de nous puisqu'il faisait la guerre en Crimée. Il n'avait pas pu participer à la fête de notre mariage.

 

J'ai fait sa connaissance à son retour. Nous étions tous tellement heureux de le voir revenir vivant ! Mais le pauvre homme était blessé, il marchait difficilement et avait perdu l'usage d'un pied qui avait été gelé durant l'hiver.

 

Sais-tu pourquoi Joseph n'est pas resté à La Malhoure ?

 

Je pense que nous étions trop nombreux sur la ferme. Quand je suis arrivée, c'est mon beau-père qui tenait encore l'exploitation. Il décéda l'année suivante, et c'est François qui prit les rênes, en tant que fils aîné.

 

Avec Mathurin, Joseph et Pierre, Louise, Jeanne, cela faisait beaucoup de bouches à nourrir. De plus, Joseph ne se déplaçait plus facilement, il aurait été incapable de participer activement aux travaux des champs.

 

Il touchait une pension qui compensait un peu son incapacité, mais qui le rendait surtout prioritaire pour certains emplois de l'Etat. Quand il apprit qu'un bureau de tabac se libérait au Gouray, il a sauté sur l'occasion. On avait l'espoir de le revoir souvent, Le Gouray était moins loin que la Crimée !

 

François et Joseph étaient des frères très proches, qui s'appréciaient beaucoup et qui ont toujours eu des relations très fraternelles. Par exemple, quand Joseph a eu son premier enfant Marie en 1862, il a choisi François comme parrain. Un peu plus tard, en 1866, François ayant choisi le prénom de Victorine pour notre fille née en octobre, Joseph a choisi celui de Victor pour son fils né un mois après ! Un clin d'œil amusant entre les deux frères...

 

En 1860, nous étions bien moins nombreux au Grand Clos : François et moi, ma belle-mère Françoise Hercouët, Mathurin et Jeanne. En cinq ans, il y avait eu plusieurs décès et départs.

 

Juste un point de détail. On écrit Renaud pour François et Renault pour Joseph, sauf à sa naissance où il est écrit Renaud. Un peu étrange...

 

Ahah, c'est bien la réflexion d'un gars de la ville ! Tu sais, je n'ai jamais su ni lire et ni écrire. A mon mariage, j'étais très impressionnée par le fait que François et mon beau-père Jean aient signé sur le registre.

 

Alors tu sais, je n'ai aucune idée de la façon dont s'écrivait les noms. Ce que je sais par contre, c'est que dans tous les cas on disait "José R'naou".

 

Que le nom finisse par un d ou par lt, c'étaient tous des R'naou !

 

Revenons au Grand Clos. La vie se passait comment ?

 

Comme je te l'ai dit, nous étions de moins en moins nombreux. Petit à petit, cette ferme devenait la nôtre.

En 1865, ma belle-mère décéda : toutes les générations anciennes disparurent avec elle. Il restait alors François et moi, mais aussi Mathurin et Jeanne, les frère et sœur de François.

 

Nous avions déjà quatre enfants qui avaient alors de 6 à 3 ans : Jean, Jeanne, François et Marie Françoise. Nous en eûmes encore deux autres, Victoire dont j'ai déjà parlé, et Marie Anne.

 

La ferme n'était pas grande, mais elle était bien tenue. François était un grand travailleur et son frère Mathurin, qui avait à peu près trente ans, lui donnait un sacré coup de main. De mon côté, je m'occupais peu des champs mais il y avait beaucoup de travail à la ferme, entre les enfants, l'entretien du foyer, les animaux...

 

Il y avait bien sûr des hauts et des bas dans nos revenus, mais au final on s'en sortait plutôt assez bien et nous abordions le 29 septembre sans trop d'inquiétude. Chaque année ce jour-là, le jour de la Saint-Michel, nous devions régler le loyer au propriétaire. Dans les fermes par ici, c'était une journée très crainte par la plupart des paysans. Les propriétaires venaient sur place, ils n'étaient pas tous mauvais mais ils plaisantaient assez peu sur ce sujet.

 

Mais un évènement tragique mit fin brutalement à cette vie dure mais acceptable et assez heureuse.

 

Tu veux sans doute parler de 1869...

 

Le 7 juillet de cette année-là, je m'en souviens encore, François mourût à son tour. Il n'avait que 47 ans et je n'en avais que 32 ! En plein début des moissons, je me retrouvais brutalement seule à la tête de la ferme.

 

L'épreuve fût terrible pour moi : je ne m'étais jamais vraiment occupée des champs jusqu'alors et nos six enfants demandaient de l'aide et de la nourriture. L'aîné, Jean, n'avait que 10 ans et la plus petite, Marie Anne, était née en décembre de l'année d'avant, elle avait à peine six mois...

 

Pour comble de malheur, Mathurin, qui avait beaucoup aidé son frère, quitta la ferme neuf jours après la mort de François. Il se maria à Suzanne Briquet et quitta La Malhoure pour s'installer au village de Carhuel à Plestan. Je me retrouvais vraiment seule !

 

Dieu merci, les campagnes étaient unies face au mauvais sort, et je fus aidée d'un peu partout pour passer la saison des récoltes et tenir la ferme. Mais la suite allait s'annoncer vraiment difficile...

 

Tu as pu poursuivre l'exploitation du Grand Clos ?

 

Je ne m'en suis pas bien sortie, malgré ma volonté. J'aurais pu trouver un nouveau mari, mais je ne l'ai pas fait. On me disait qu'une femme seule avec des enfants ne pourrait pas s'en sortir et que le travail de la terre était d'abord un métier d'homme.

 

Les revenus de la ferme baissaient régulièrement, les enfants étaient autant de bouches à nourrir, et le propriétaire de la ferme ne voyait plus les choses avec autant de satisfaction qu'autrefois.

 

Je dus me résoudre à une décision difficile, et vers 1873 j'ai quitté La Malhoure avec mes enfants. On m'avait parlé de travaux à faire à Plédéliac, dans la forêt de la Hunaudaye.

 

Et c'est ainsi que, cette année-là, s'arrêta la longue histoire des Renaud à la ferme du Grand Clos.

 

Seule restait Amélie, la sœur aînée de François, qui tenait toujours une ferme du bourg avec son mari Louis Germain. J'ignore ce qu'elle est devenue car, dès la mort de François et surtout depuis mon départ pour Plédéliac, les liens étaient rompus avec ses frères et sœurs ainsi qu'avec les cousins du Gouray.

 

Le château de La Hunaudaye (dessin JMR)

  

Oui, et c'est bien pour ça que je ne connais ton existence que depuis deux ans seulement ! Les branches cousines des Renault se sont ignorées depuis au moins 150 ans...

Amélie est restée vivre à La Malhoure. J'ai eu la chance de rencontrer sa petite-fille Adèle en 1982. Avec sa mort en 1987, le roman de trois siècles des Renault à La Malhoure s'est définitivement refermé.
Quant aux cousins du Gouray,  ils se sont dispersés de St-Glen à Alger en passant par Trémeur. Seule Angèle n'a jamais  quitté Le Gouray.

 

J'ai bien connu Amélie, mais je l'ai perdue de vue définitivement quand j'ai quitté La Malhoure. Je suis ben aise que la famille se soit développée, François aurait aimé l'apprendre.

 

Quel était le quotidien dans la forêt ?

 

Je n'imaginais pas le calvaire qui m'attendais en arrivant à Plédéliac.

Le travail en forêt consistait à produire du charbon. Nous vivions dans une hutte que nous déplacions ou que nous refaisions au fur et à mesure des besoins.

 

Il fallait déboiser une parcelle, couper et tailler les troncs et les branches pour préparer la production.

Au bout de quelques années, quand la parcelle était entièrement exploitée, on se déplaçait un peu plus loin et on recommençait.

Avant de changer de secteur, il fallait produire le charbon, négocier le prix et le vendre.

 

Si le travail était dur au Grand Clos, il l'était encore beaucoup plus ici. Mais au moins, j'étais à mon compte. Je devais payer un droit d'exploiter auprès du propriétaire, mais qui n'avait rien à voir avec la somme importante que je devais autrefois à la Saint-Michel.

 

Le revenu restait faible mais suffisant pour survivre. Je jardinais un peu quand la terre s'y prêtait, je cueillais avec Victorine ce que les plantes pouvaient bien proposer.

Poser un collet de temps à autres permettait d'améliorer le quotidien. C'était une pratique interdite mais la maréchaussée ne s'aventurait pas souvent dans la forêt.

 

Tu étais seule à vivre dans la forêt de La Hunaudaye ?

 

Je suis arrivée à Plédéliac avec quatre de mes six enfants : Jean, François, Jeanne et Victorine. Leurs âges allaient de 16 à 6 ans.

J'avais placé Marie Françoise comme cuisinière à St-Malo. Elle s'en sortait bien et venait nous voir de temps à autres.

 

Puis Jeanne nous a quittés, et en 1881 nous n'étions plus que quatre. Nous sommes restés ainsi jusque vers 1890, époque où nous avons habité au village de l'Hôpital près de la forêt. Nous y avons provisoirement recueilli Rosalie Guérin, une petite enfant de huit ans.

 

Jean et François étaient jeunes, mais déjà assez costauds pour abattre des grands chênes. Le soir, ils étaient épuisés et leurs corps étaient griffés de partout. Couper du bois, encore couper du bois, toujours couper du bois, des dizaines ou des centaines de cordes au bout de quelques années... Il fallait entretenir les outils, en particulier le tranchant des haches.

 

De mon côté, je m'occupais à élaguer et à ébrancher les fûts au sol, et ensuite on coupait le tout à longueur pour construire la meule de bois.

 

Ce travail était dangereux et épuisant, on s'imposait une rude épreuve pour gagner un peu d'argent.

Victorine avait à peine dix ans, elle s'occupait du foyer et partait nous chercher des fruits et des champignons. Au printemps, quand la sève monte dans les écorces, elle fabriquait les "peaux d'arbre" pour les tanneries en incisant les troncs d'arbres jeunes puis en tapant dessus durant des heures avec un maillet.

 

François, à 14 ou 15 ans, était passé progressivement maître dans l'art de fabriquer le charbon. Son père aurait été fier de lui. C'est une technique difficile de combustion lente qu'il a mis un peu de temps à maîtriser.

 

La fabrication se faisait de juin à septembre, sur une aire qu'il fallait d'abord débarrasser de tout. Lorsque le bois était entassé en couronnes successives et que le feu était mis à la meule qui contenait jusqu'à dix cordes de bois, il fallait s'assurer que le tirage soit lent et continu, comme à l'étouffée.

Il fallait éviter l'incendie -il y en eût quelques uns- et aussi l'extinction du feu qui était une catastrophe car alors, il fallait défaire les meules, les réarranger et refaire partir le feu. Des jours de retard, et du danger avec les braises encore brûlantes...

 

La surveillance du feu se faisait jour et nuit durant une semaine au moins. On bouchait les entrées d'air si le feu partait trop vite, ou au contraire on ouvrait un peu entre les bois du bas pour relancer le feu. Une sacrée corvée que l'on se partageait en famille à tour de rôle.

 

De son côté, Jean est devenu sabotier. La ressource en bois ne manquait pas ! Mais il nous a quittés à son tour, et ma vie dans la forêt s'est terminée avec François et Victorine, ou Victoire comme disaient certains.

 

Plus tard, comme la fabrication du bois était un métier dur qui rapportait peu, mes enfants ont complété les revenus en étant aussi journaliers agricoles. Quand nous avons habité Cojégu vers 1900, ils aidaient les cultivateurs du coin dans les travaux des champs.

 

Certains disent que les habitants de la forêt vivaient comme des bêtes sauvages.

 

Ca n'est hélas pas entièrement faux. Nous étions moqués et maltraités, les gens nous prenaient pour des dégénérés. C'est vrai qu'il fallait être un peu fou pour travailler dans ces conditions, comme des sauvages, à ne voir personne pendant des semaines !

 

François et Victorine ne fréquentaient personne, ils sont restés célibataires.

 

On faisait l'objet de moqueries et de plaisanteries dans les communes environnantes, et les femmes étaient plus exposées encore que les hommes à des risques importants de violences. Nous étions très vulnérables et parfois agressés, on a eu à se défendre plus d'une fois.

 

Subir la violence, c'est hélas ce qui est arrivé un beau jour à ma fille.

 

Victorine est tombée enceinte d'un inconnu. Son fils Joseph est né il y a quelques jours, au moment même où la vie me quitte définitivement à son tour.

 

Je ne sais ce qu'il deviendra, et ce que deviendront mes enfants. Mais tu vois, Jean-Marie, je suis heureuse de voir, dans mon malheur et à la fin d'une vie faite de souffrance et de quelques joies passagères, que de nouvelles pages s'ouvrent là où tant d'autres se sont refermées.

 

A croire que la saga des R'naou va continuer encore longtemps !

 

 

 

 

Entretien du 7 avril 1903,

transcrit par Jean-Marie Renault le 7 avril 2023.

 

 

 

 

 

Jeanne Marie Brouté s'est éteinte le 11 avril 1903 à Cojégu, village de Plédéliac en bordure de la forêt de la Hunaudaye, quinze jours après la naissance de son petit-fils Joseph qu'elle aura eu la joie de voir. Ce dernier vécut durant 75 ans et s'éteignit le 15 février 1978 à Saint-Brieuc.

Epuisés par une vie harassante, François et Victorine sont décédés en 1920 et 1922, âgés respectivement de 55 et 56 ans. Ils sont tous les deux restés célibataires.

 

Dans la famille Renault de Trémeur, le château de La Hunaudaye est devenu entre les années 1920 et 1970 un lieu de visite régulier, avant qu'il ne devienne un site touristique fréquenté.

Nul n'a su jusqu'en 2021 que reposaient à quelques kilomètres de là les corps de la belle-sœur de notre arrière-grand-père du Gouray et de deux de ses enfants, dont on ignorait même jusqu'à l'existence.

 

 

 

 

 

 

 

Ressources ayant permis la rédaction de cet entretien.

  • Archives familiales transcrites sur le site www.genearenault.org. Sur François Renaud et Joseph Renault : Les enfants Renault du GourayLa Malhoure et la ferme du Grand Clos
  • Archives départementales des Côtes d'Armor : acte de naissance (AD22, Plénée-Jugon N 1832-1837, vue 475/547), acte de mariage (AD22, M Plénée-Jugon 1848-1858, vue 270/386), acte de décès (AD22, Plédéliac, D 1901-1903, vue 53/67), et tous autres actes d'état-civil nécessaires à la rédaction, recensement national de la population (La Malhoure 1836, 1841, 1846, 1851, 1856, 1861, 1866, 1872 ; Plédéliac 1876, 1881, 1886, 1891, 1896, 1906, 1911).
  • Patrick MAHEO, Charbonniers en Haute-Bretagne, in Généalogie Magazine N°87 (oct. 1990).
  • Autres ressources : échanges avec Roger SALMON, membre adhérent de Généanet.

 

 

 

Mise en ligne : avril 2023

(c) Jean-Marie Renault, 2008-2023

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