Nous sommes à Quédillac (Ille-et-Vilaine) au début des années 1800.
La ferme de la Gerdrais est très pauvre. Elle est menée par Mathurin LE CLERC (ou LECLERC) et Angélique RIOCHE dont les dix enfants aident au travaux des champs mais sont autant de bouches à nourrir.
Angélique est l'aînée des enfants vivants ; par son mariage avec Louis CAMUS, gendarme à pied installé à Tréfumel depuis son arrivée de Beaune, elle sera la grand-mère de notre arrière-grand-mère Azeline LE BLAIN (voir la généalogie ci-dessous).
Ce mariage lui permet de quitter une vie misérable : la ferme des parents ne fournit pas à tous de quoi manger chaque jour.
Mathurin, le père de famille, franchira plus tard les limites de l'indigence après le décès de sa femme et sera déclaré mendiant.
Dans ce contexte social très difficile, Jean, le plus jeune des enfants, trouve son salut dans la Grande Armée qui recrute alors de très nombreux jeunes gens.
Extrait du registre matricule des sous-officiers et hommes de troupe de l'infanterie de ligne (1802-1815), Service Historique de la Défense, SHDGR_GR21_YC_0172X_0282 indiquant le matricule de Jean LECLERC (cliquer pour agrandir).
Jean LECLERC n'est pas un enrôlé volontaire, mais étant de la classe 1811 (tirage n°28 du canton de St-Méen) il est incorporé comme fusilier au 19ème Régiment d'Infanterie de l'armée impériale, 6ème escadron, 6ème compagnie, où il arrive le 30 avril 1811.
Il a alors 20 ans et il est sans profession connue.
Le 2 novembre 1812, il passe au 8ème bataillon de vétérans à Lorient. Cette affectation surprend quand on sait que Jean n'a que 21 ans.
Les recherches se poursuivent pour savoir ce qu'est devenu notre grand-grand-oncle ancien soldat de Napoléon !
Descendance de Mathurin LE CLERC. Cliquer pour agrandir :
(c) Jean-Marie Renault, 2008-2023
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Joelle (vendredi, 16 décembre 2022 10:49)
Impressionnant et toujours très intéressant ! On attend maintenant la suite de ce roman familial...